Juhlenedni,
Quel merveilleux jeu, ton “Minotaure” ! Je voulais te dire que j’ai réussi à le terminer. Je vais te donner mes impressions.
D’abord, j’ai été confronté à ce qui était certainement un bug. J’ai remarqué que dans les derniers niveaux (acte II, niveaux VII et VIII), si on a le malheur de s’interrompre et de fermer le jeu, il est impossible de reprendre la partie plus tard (la sauvegarde ne fonctionne pas). J’ai été obligé de recommencer 3 fois le jeu depuis le début avant de me rendre compte de ce phénomène (vers la fin, je notais sur un papier les codes du fichier de sauvegarde, afin de pouvoir recommencer de moins loin au cas où le bug se reproduirait). Je connais ton jeu par coeur, à présent.
La difficulté, globalement, est plutôt bien dosée. Mais on est obligé de progresser vite et bien, de connaître parfaitement le niveau et surtout l’ordre dans lequel il faut faire les choses, puisque les erreurs ou les hésitations coûtent généralement la réussite du niveau : si on oublie une clef, une bombe ou l’activation d’un levier, on perd trop de temps à revenir en arrière. Parfois même, si on active un levier avant de récupérer la clef, le bloc déplacé vient obstruer le chemin vers celle-ci, et on échoue automatiquement. C’est vicieux, mais tellement ingénieux…
Le niveau le plus difficile, selon moi, c’était Acte I, niveau VII. La difficulté venait de la passerelle tout en haut qui permet d’accéder à la fin du niveau : elle met trop de temps pour passer d’une extrémité à l’autre. Et si l’on n’est pas parfaitement synchrone (Saint Crone ), on perd à tous les coups, parce que le fait de manquer une fois cette passerelle rend impossible la réussite du niveau. Il fallait tout faire avec le timing exact.
Par contre, là où je n’ai pas bien compris, c’est dans l’Acte II, niveau VII : au début du niveau, on doit d’abord activer un levier pour déplacer un bloc, puis franchir un précipice sur une passerelle mobile. Après, on débouche sur une salle avec des dalles piégées qui déclenchent des tirs de flèches sur le mur de gauche. Et là, en franchissant cette salle, j’ai pris en haut vers la gauche et je me suis directement retrouvé au niveau VIII… C’est un bug, ou un raccourci secret ?
Ceci dit, tu avais raison, les plus belles choses sont dans l’Acte II, avec un décor moins terne que le premier, et surtout, de surprenants éléments qui rendent ton labyrinthe vraiment intéressant : des rochers qui roulent, des tronçons tournoyants, des dalles qui s’effondrent, des carreaux piégés qui déclenchent des tirs de flèches mortels (c’étaient les pires, ceux-là…). J’ai adoré la main géante, et la barque. J’ai adoré aussi le petit mugissement du Minotaure quand il tombait dans le vide. Tant que j’y suis, j’aimerais dire que l’usage de la barque n’était pas toujours bien aisé : souvent, lorsqu’on remontait dans la barque après avoir accosté, et que l’on voulait faire une manoeuvre pour partir dans une autre direction, on se retrouvait à nouveau sur le quai, et il m’est arrivé plusieurs fois de me noyer bêtement en essayant de remonter sur la barque.Il me semble qu’il aurait été plus pratique de faire monter le Minotaure par l’appui d’une touche lorsqu’il est sur le quai, plutôt que de le faire embarquer automatiquement…
Enfin, j’ai vu ta petite cinématique de fin : le Minotaure à l’air libre, l’herbe, les arbres, le rivage, les petits oiseaux… C’était très beau, je te félicite !
Je ne sais pas si le concours tient toujours, puisque plus personne n’en parle. Mais il est évident qu’après avoir testé les 2 jeux déclarés (Minotaure et Ecce Deus), j’ai beaucoup trop aimé ton jeu, Juhlenedni, je suis obligé de lui accorder ma préférence.
J’ai un gros empêchement, en ce moment. Et cela ne devrait pas s’améliorer dans les mois qui viennent. Là où je suis, je n’ai plus vraiment un accès régulier à l’Internet (j’ai toujours mon PC, mais plus de réseau). Je suis obligé de descendre dans une cybersalle de temps en temps, et pas assez longtemps pour venir participer aux discussions du forum ( ). Donc voilà, si je ne reviens plus, j’aurais désigné ton “Minotaure”.